Critique de la thèse de vétérinaire "interactions bonobos-habitats-humains : habituation, écologie, santé et conservation " de Victor Narat (décembre 2014)

de Eric Oullereau

C'est quelqu'un avec une formation de vétérinaire, vous savez, cette formation où on ne voit que les animaux inférieurs, la vache le chien le cheval, le chat, aucun animal très évolué, alors qu'ils ont une très grande différence, étant plus proches de nous que ces animaux qu'il a étudié.

 

"C'est dans la période de faible disponibilité en fruits à pulpe molle où l'on a mis en évidence une charge parasitaire corrigée plus en strongles (05 mars au 6 juin 2103) plus importante." p 120 de cette thèse.

Les strongles sont des vers parasites intestinaux, et qui avaient été retrouvés dans les fèces des bonobos.

L'étude d'observation éthologique écologique, contemplative faite de mai 2012 à octobre 2013 donne ainsi un résultat de la Palisse.

Pour la nourriture des bonobos, seuls les fruits et les aliments assez inférieurs ou calamiteux sont présentés.

Avec comme excuse de dire que ce sont les plus fréquents ou ceux les préférés.

Voici la nourriture présentée dans la thèse :

 

aliments de base (consommés tote l'année) :

tiges et jeunes feuilles de Haumania liebrechtsiana, (famille marantaceae, précision personnelle, assez nourrissante parait-il)

tiges de sarcophrynium schweinfurthianum,(famille marantaceae)

fruits de musanga cecropioides,(Urticacées, la famille des orties => si vous regardez la plante, vous voyez des petits poils sur elle et elle est donc assez allergisante, donc pas fameuse)

aliments de réserve potentiels (consommés en période de raréfaction des fruits à pulpe molle) :

fruits de klainedoxa gabonensis (irvingiacées)

aliments préférés potentiels 

fruits d'Anonidium mannii, (annonaceae)

fruit de pancovia laurentii (Sapindacées)

fruit de dialium pachyphyllum (Caesalpiniaceae/fabaceae)

 

feuilles rugueuses de manniophyton fulvum (Euphorbiacées, pas fameuse)

La présence des parasites est liée à l'absence de fruits pulpeux.

Mais la solution qu'a vu le chercheur : allez-vous la deviner ?

p202 il dit "L'agriculture sur brûlis, lorsqu'elle est pratiquée de manière traditionnelle pourrait favoriser la régénération d'espèces alimentaires de base des bonobos (cf ch 2).

Incroyable mais vrai, voila tout ce qu'il a à proposer.

 

Le rôle des bonobos serait de disperser les graines qu'il avale avec le fruit et le disséminer par ses crottes 24h plus loin, tout comme l'éléphant. C'est complètement rabaissant pour le bonobo et évidemment pire pour l'éléphant

 

C'est logique dans un sens qu'il pense à cette solution réputée débile, profondément décriée, de paysans attardés, ignorants, bornés, pour les gens dans le monde,

car il ne connait pas la culture dus sol et aucun de ses partenaire n'est dans la partie de façon évoluée, je parle.

Il n'a que la solution primitive des gens locaux avec des habitudes réputées détestables pour les connaisseurs de la culture du sol et de l'environnement.

Il parle de mosaïque forêt-savane donc d'une vue manichéenne entre la forêt et la savane. et pas du tout du tout naturel qui serait le verger, idéal pour l'environnement et pour le bonobo, et les gens.

Il parle d'une démarche interdisciplinaire, une approche socio-écosystémique, des termes assez barbares pour le commun des mortels. Elle avait associé 

- primatologie

- écologie

- parasitologie

- et ethnologie

=>

     -  rien sur le gout les préférences alimentaires des bonobos dans de bonnes conditions,

     - rien aussi du test du chercheur sur le gout de la nourriture des aliments du bonobo qui serait presque avec le même régime que l'humain

(à l'école vétérinaire on n'apprend pas à tester la nourriture pour vache cheval chien ou chat, évidemment, car très différente si l'on peut dire de celle pour l'humain dans l'idéal, d'où il reste avec ce réflexe, de distance par rapport à la nourriture)

     -  rien sur la culture de bon verger

     - rien sur la recherche sur le régime frugivore

     - rien sur le climat idéal, le mieux pour l'environnement

 

voir la page 

Ecology : total fake, hoax, for good environment and all the rest : at the opposite of an orchard of delights and being frugivore /

écologie : totale arnaque, pour le bon environnement, et le reste : à l'opposé d'un bon verger de délices et d'être frugivore

Ainsi on régresse en essayant de justifier la barbarie locale pour la culture du sol et promouvant ainsi la désertification de la RDC.

Il mérite ainsi un bonnet d'âne pour sa thèse.

 

La liste du jury :

M tetsuro MATSUZAWA Professeur, Primate Research Iinstitute, Kyoto (Japon)  Rapporteur -  Président

Mme Barbara FRUTH     Professeure, Max Plank Iinstitute Leipzig (Allemagne)   Rapporteuse

Mme Nelly MENARD       Directrice de Recherche, CNRS, Rennes (France)        Examinatrice

M Jaques GUILLOT        Professeur, ENV d'Alfort, Maisons-Alfort (France)          Examinateur

M Richard DUMEZ          Maître de conférence, MNHN, Paris (France)                Co-directeur 

Mme Sabrina KRIEF       Maître de conférence, MNHN Paris (France)                 Co-directrice 

M Bruno SIMMEN           Directeur de Recherche, CNRS, Paris (France)             Directeur

 

Pour information j'ai discuté avec Sabrina Krief, primatologue, qui a supervisé sa thèse, et j'ai vu son ignorance/ connaissance dans les 2 sens du terme, et sa mauvaise foi.

 

Et maintenant, à votre avis, où travaille -t-il ?

A l'institut Pasteur, vous savez l'institut qui croit au pus dans le corps qui aiderait à se protéger des maladies aux vaccins avec en plus des produits chimiques pour "augmenter leur effet " adjuvants qui en fait sont eux qui créent les problèmes toxiques, car les excrétions ne créent pas de maladie .

Ces produits vous savez qui "pasteurisent" la chair qui transforment la chair en pâte.On le voit souvent de l'extérieur avec ceux vaccinés du BCG avec une auréole en cicatrice à cause de ce sale pus très toxique.

voir aussi la page principe vaccinal : totale arnaque, charlatanisme, vaccin = double corruption / fake, culte de l'hyper sado-masochisme

Tout à l'opposé de la culture de bons fruits de la recherche de vrai frugivore.

 

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