4 familles de visions sur un conflit volontaire entre 2 personnes ou groupes
et qui a engendré d'un côté au moins un mort, dont les 3 cas où on est dans le triangle maudit "victime sauveur bourreau"
et pour illustrer la différence entre pacifique et pacifiste
une personne ou un groupe X a tué
une personne ou un groupe de personnes Y.
Exemples
:
- des évolutionnistes tués
par des religieux, (en 1600 Giordano Bruno émettant un brin d'hypothèse évolutionniste, est brûlé à Rome par des
religieux),
- Galilée qui adorait le système
industriel avec sa lunette avec la fameuse critique, "Ce n'est pas votre lunette monsieur Galilée qui participera à la manifestation de la vérité" et il avait abjuré pour ne pas être mis à mort
(cas où la future victime potentielle était revenu en arrière pour éviter la mort)
- des agroécologistes tués par des
industriels pollueurs
examen des 4 familles
de visions de cette situation :
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La personne ou le
groupe X a eu tort
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La personne ou le
groupe X a eu raison
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la personne ou le
groupe Y avait tort
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La personne ou le
groupe X a eu tort
la personne ou le groupe Y avait tort :
cas
naturel de la non entrée dans le triangle maudit victime-bourreau-sauveur.
Vision
du pacifique.
Dans l'hypothèse d'un Dieu intelligent ergonomique, personne ne peut se faire tuer pour cela
précisément.
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La personne ou le
groupe X a eu raison
la personne ou le groupe Y avait tort :
c'est une vision de bourreau, prédatrice.
Nous sommes dans le triangle maudit victime-bourreau-sauveur.
C'est une
vision infantilisante, déresponsabilisante, guerrière.
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la personne ou le
groupe Y avait raison
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La personne ou le
groupe X a eu tort
la personne ou le groupe Y avait raison :
c'est la vision de sauveur qui voit une victime, qui victimise, sans chercher à responsabiliser la victime.
C'est la vision d'un Dieu assez sadique qui voudrait qu'on puisse être tué pour sa croyance par exemple.
Nous sommes dans le triangle maudit victime-bourreau-sauveur.
C'est une vision
paternaliste infantilisante, déresponsabilisante.
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La personne ou le
groupe X a eu raison
la personne ou le groupe Y avait raison :
Nous sommes dans le triangle maudit victime-bourreau-sauveur. C'est une vision de parasite, ou de marchand d'arme qui incite les
protagonistes à se battre.Ou de pacifiste.
Les 2
antagonistes sont déresponsabilisés, ils sont infantilisés.
Un peu comme les 2
autres visions où l'on est dans le triangle maudit victime-bourreau-sauveur
C'est soutenu par
l'idéologie de l'écologie avec le mutualisme, le parasitisme en particulier, et aussi le culte des groupes et des combats de lutte : fourmis pour le collectif, lions,
taureaux, en individuel, par exemple.
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Dans tous ces cas, on peut aussi
rajouter le facteur de la croyance de la personne dans la résurrection/une vie après la mort (réincarnation aussi par exemple) ou pas.
C'est pourquoi, si la personne qui
tue ou est tuée, la personne qui tue ne l'aurait pas vraiment tuée, et la personne tuée ne serait pas vraiment morte.
Je travaille sur un classement
structuré de la création sans lunette, remettant en cause les fausses croyances de Galilée. Galilée et Giordano Bruno auraient ainsi eu tous les 2 tort ; et j'étudie la mise au point d'un bon
verger que méprisent les agroécologistes.
Ainsi l'hypothèse
formulée en page classement structuré de la création', qui explique qu'en croyant à un Dieu
intelligent, logique sensé on doit pas se faire tuer et aussi qu'il ne devrait pas y avoir de résurrection semble tenir la route, être logique, ici.
précision pour la question
de l'attitude de la police face à un dangereux criminel (comme j'essaie de me situer dans la 1ere case en haut à gauche, en dehors du triangle victime-bourreau-sauveur , et montrant la
différence entre pacifique et pacifiste.
Un chef de poste d'un bureau
de police m'avait demandé après lui avoir expliqué ma vision pacifique de culture d'un bon verger, ce que je pensais de l'action de la police face à un dangereux criminel qui pouvait encore tuer
d'autres personnes.
J'avais répondu que c'était
une question politique, que je ne me mêlais pas de politique.
Il m'avait dit que non, et il
avait insisté pour ma réponse.
J'avais dit que je ne m'occupais
pas de leurs histoires. Je pense à ma vie. Si j'ai un risque pour ma vie, je ne compte guère sur la police pour me protéger. Cela déjà pourrait engager aussi la vie du policier. J'évite plutôt
l'endroit.
Il m'a répondu (cela n'engage pas
les autres policiers évidemment) que c'était une bonne chose / idée.
J'avais ainsi montré que j'étais
pacifique mais que je n'étais pas pacifiste, c'est-à-dire quelqu'un qui voudrait régenter la vie des autres.
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