Un monsieur, avec queue de cheval, étudiant les odeurs, explique qu'une feuille d'une certaine plante, quand elle est froissée, sent pour :

- 1/2 des personnes: la pomme verte

- 1/2 des personnes : le bouc

 Donc sa conclusion est que nous n'avons pas la même façon de percevoir les odeurs.

L'odorat ne serait donc pas commun entre les humains.

Les 2 réponses ne sont pas situées dans 2 catégories d'odeurs opposées comme l'on pourrait croire, si on est ignorant.

 La pomme verte n'est pas un fruit bon véritablement pour l'humain. C'est un fruit très peu sucré et pubescent (avec légers poils dessus).

 Ainsi l'odorat humain détecte un produit hostile à l'humain.

 L'odeur de bouc est aussi hostile à l'humain.

Les 2 odeurs plairaient à un singe inférieur (dit aussi, tout simplement, un singe ), un babouin par exemple. Il mange des plantes des fruits inférieurs, pas des bons fruits car cela lui pose un problème de digestion, donc son odorat est adapté en conséquence pour l'éviter, mais il aime aussi la viande peu sucrée avec un odeur qui lui plaît.

Il y a peut-être aussi , ce qui accentuerait la différence de réponse,l'intensité du froissage.

 Dans tous les cas, tous les humains n'ont pas le même degré de sensibilité à l'odorat. Cela se perdrait avec l'age par exemple. Donc suivant la sensibilité, on ne détecterait pas les mêmes odeurs .

Sans compter sur le fait que la personne doit choisir un qualificatif avec peut-être au départ une détection d'odorats mélangés.

Il y aurait donc éducation selon lui, on apprendrait à aimer une odeur. Ce serait acquis mais pas inné. L'humain serait 'de culture' c'est à dire avec programmation de l'agréabilité de la perception de l'odeur.

Et non pas 'de nature', c'est à dire que le sens de l'odorat ne se programmerait pas, ce serait acquis dès la naissance, il ne pourrait juste qu'y avoir une sensibilité, une attention à ce sens, et une verbalisation à travailler

Quant à cette phrase, elle est sujet à caution ( ---> ) :

par exemple j'ai interrogé des gens qui aiment l'alcool, leur demandant si cela sentait bon.

Ils m'ont répondu que non. Ils n'ont pas réussi à programmer l'odeur de leur bière en une bonne odeur pour leur cerveau. Ainsi l'humain serait 'de nature' c'est à dire avec acquis à la naissance,(à éduquer pour la sensibilité) et non pas 'de culture' c'est à dire avec apprentissage du bon et du mauvais ou médiocre à l'odorat.

Avant , il dit que les odeurs des choses qu'on connaît, on ne les trouve pas mauvaises.