Jean-Marie Pelt confond le kangourou et le mouton

(de Eric Oullereau)

 

Examen critique du film "L'aventure des plantes" de Jean-Marie Pelt ne faisant pas la différence entre les moutons et des kangourous

Jean-Marie Pelt makes a confusion between kangaroo and sheep

 

Critic examination of the film "L'aventure des plantes" from Jean-Marie Pelt mixing kangarooes and sheeps


 

Etude du film "L'aventure des plantes" visible à la Bibliothèque Publique d'Information de Beaubourg ( Paris - France )

série 2.3 : "Dis moi où tu habites"

partie : "la guerre et la paix" dessin animé

contenu examiné de 4mn 21s jusqu'à 4mm 44s"

 

 

Vue de l'auteur Jean-Marie Pelt se déclarant catholique agnostique évolutionniste , et botaniste, pharmacien. Ce qui est intéressant dans son profil c'est qu'il rassemble les 2 courants de pensée religieuse et évolutionniste, montrant ainsi que l'on peut être les 2, qu'il y aurait des similitudes

Ma vue personnelle de quelqu'un croyant en un Dieu intelligent, sensé et voulant un bon verger en zone chaude et humide avec pour se soigner, pour l'optimum, des fruits clés adaptés à l'humain.

Il y a totale incompatibilité, en recherche, entre cela

et la religion tout comme la théorie de l'évolution. Voir ci-dessous.

Comme l'auteur est évolutionniste il est orienté par l'idée directrice que

l'animal doit évoluer sur des milliers d'années avant d'arriver à un stade assez correct.

C'est comme avec les religieux, dans le sens qu'ils croient que

la création a été maudite par Dieu et donc que les sens seraient imparfait pour détecter le bien du mal.

Il est comme Marie-Claude Bomsel auteure, vétérinaire ,sans formation comme lui sur les animaux exotiques et les pays exotiques, et croyant les animaux seraient mal faits, devraient évoluer, auraient leurs sens à éduquer, imparfaits pour détecter la bonne nourriture des plantes toxiques.

Je suis orienté vers l'idée directrice que

l'animal n'a pas à évoluer, que ses 5 sens sont bien faits pour détecter ce qui est bon pour lui. Selon Marie-Claude Bomsel auteure de "La vie rêvée des bêtes", ancienne directrice de la ménagerie du jardin des plantes du Muséum National d'Histoire Naturelle.

"Vox populi, vox dei", "voix du peuple, voix de Dieu", surtout quand c'est pour le naturel. Je suis donc dans l'idée de la grande majorité des gens, pour cette idée naturelle.

"En Australie les moutons débarqués au XIXème siècle n'ont pas encore compris que de belles légumineuses du genre oxylonium sont empoisonnées"

2 moutons sont montrés mangeant joyeusement à grandes bouchées comme s'ils ne détectaient rien, et on les voit tomber en arrière morts d'un seul coup, les 2 ensemble

Une question de base : les moutons avaient-ils le choix pour la nourriture ? J'avais vu une étude sur l'empoisonnement des moutons. Ce n'était toujours que quand la nourriture adaptée à eux était déficiente , qu'ils s'empoisonnaient car étant devant le mauvais choix de ne pas manger la plante détectée comme toxique ou mourir de faim.

C'est pourquoi, je soulève cette 1ere question :

A-t-on testé si on présentait à ces moutons de la nourriture correcte pour eux, ils s'empoisonneraient pareillement ?

alors que le kangourou n'est pas dupe, étant là depuis des millions d'années. Comme on connaît ces plantes, on les saute."

kangourou ( avec petit dans sa poche ) montré regardant la plante (arbuste),

la sentant,

puis l'évitant.

Ici les moutons semblent être comparés aux kangourous.

C'est le principe de l'évolutionniste avec sa théorie du no-specism, pas d'espèce, "pas de fixisme" y compris dans le régime alimentaire. Il y a mélange, flou entre les espèces.

Or les kangourous ont une digestion spéciale et faits pour certaines plantes et les moutons herbivores du semi-aride pour d'autres plantes.

Ils n'ont ainsi pas vraiment le même régime alimentaire, même s'ils se situent dans la même zone climatique, en parlant d'une espèce précise de kangourou.

Si le film avait été un peu rigoureux, il en aurait parlé.

Donc les kangourous ont d'autres choix alimentaires que les moutons. Ainsi dans cette zone d'Australie avec végétation différente du bassin méditerranéen, ils peuvent manger des plantes que les moutons ne peuvent pas manger ou pas avec le même ratio.

Ils seraient donc rassasiés en voyant ces plantes toxiques, et donc pas obligés de les manger.

Et éviter ainsi l'empoisonnement.

 

 

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